Cantonnier de chemin de fer

En règle générale, les passages à niveaux étaient tenus par un couple d’agents. Le mari, cantonnier, entretenait la voie de chemin de fer le jour et assurait la garde des barrières la nuit. L’épouse s’occupait de la garde des barrières le jour. Le cantonnier était préposé à l’entretien de la voie ferrée et des abords sur une portion longue de plusieurs kilomètres 1. Il était également chargé de la surveillance de la voie ferrée.

Mon arrière-arrière-grand-père Zéphirin Paul Vachet était cantonnier sur la ligne de chemin de fer de Montsoult à Amiens à partir de 1876, date de mise en service du tronçon de Méru à Beauvais. Il était préposé à l’entretien de la voie ferrée et des abords jusqu’en 1896 près de la commune de Saint-Sulpice dans l’Oise.

Acte de décès de Louis Edmond Vachet, 1893-1894

Sa fiche généalogique est consultable sur Geneanet. Sa femme était garde-barrière. Il a consacré une vingtaine d’années de sa vie à ce travail de forçat été comme hiver (alignement des rails, nivellement et entretien des traverses, vérification des boulons, entretien du ballast en silex, désherbage, fauchage, taille des arbres et des haies, entretien des caniveaux et fossés, déblaiement de la neige et de la glace, dégivrage des aiguilles, etc.). Il devait soigneusement consigner toute avarie dans un rapport lorsque l’occasion se présentait.

Son fils Désiré Vachet était cantonnier auxiliaire en 1896. Sa fiche généalogique est consultable sur Geneanet.

Son autre fils Désiré Séraphin Vachet était cantonnier auxiliaire de 1895 à 1896 puis employé de chemin de fer de 1899 à 1900. Il a fait partie de la 5e section de chemin de fer de campagne (Nord) en 1910 et en 1914 pendant la Première Guerre mondiale. Sa fiche généalogique est consultable sur Geneanet.

Toute la famille était employée à la Compagnie du chemin de fer du Nord.

Références bibliographiques

  1. Marc Baroli, Les cheminots, Paris, Éditions Atlas, 1991, 224 p. (ISBN 2-7312-0560-1)